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Test HOME SWEET HOME

Publié le Lundi 10 Juin 2019 à 18:35 par Pilou

En conclusion :

Home Sweet Home ne révolutionne pas le genre mais offre des beaux passages stressants jouables ou non au VR. On aurait aimé un traitement plus poussé du PS VR pour limiter le Motion Sickness présent dans les phases où il faut courir. Mention spéciale à la bande son qui fait monter le stress. En résumé, Home Sweet Home est un bon jeu d'horreur.

Les plus

Ambiance
Jump Scare
Ce cutter et la bande son
Enigmes mixées au cache cache
Mythes thaïlandais

Les moins

Traitement VR pas assez poussé
Graphiquement moyen
On reste sur notre faim/fin




jeu réalité virtuelle - jouable sans VR également
Support : Support : Dualshock 4
Motion Sickness : Moyen
Durée : 5h

Qu'il est bon d'avoir peur ! Non je ne suis pas malade mais comme certains joueurs, j'apprécie les jeux d'horreur. L'immersion au Playstation VR est d'autant plus intéressante à vivre dans ce type de jeu. Home Sweet Home est de ce genre. Jump Scare, aventure réussie, on vous dit tout sur ce nouveau jeu horrifique !

 

Un scénario pas très original


Home Sweet Home est le fruit du studio thaïlandais Yggdrazil. On incarne Tim qui après avoir pleuré la disparition de sa femme, se retrouve dans une étrange bâtisse. Armé d'une lampe torche, Tim doit fuir cette construction malsaine infestée d'esprits meurtriers et également retrouver sa femme. Le scénario ne brille pas par son originalité mais le jeu contre balance entre l'exploration et la fuite. L'ambiance sombre et glauque qui s'en dégage est très bien retranscrite.


L'exploration à la lampe torche

Le jeu du chat et de la souris


Home Sweet Home tient du célèbre Outlast, un jeu en vue à la première personne où notre personnage ne peut se défendre. Il subit les éléments, et doit par exemple trouver un pied de biche pour enlever des planches de bois qui bloquent un passage. Bien évidemment un esprit maléfique armé d'un cutter le recherche, ouvrant et fermant son arme. Frissons garantis.
C'est un exemple de ce que va vivre le joueur pendant les cinq heures de l'aventure qui se termine par une fin très ouverte. Il ne pourra se défendre et devra traverser différents lieux et résoudre des énigmes pour avancer dans les autres salles. Le jeu se base sur les mythes et le folklore Thaïlandais. Inconnus dans nos contrées, il est intéressant de découvrir cela au fil de l'aventure qui envoie le joueur dans d'autres lieux. Les documents disséminés et l’exploration donnent de l’attrait au jeu et titille notre curiosité.


Notre horrible poltergeist

Jouable au PS VR ou non


Comme Resident Evil 7, on peut faire l'aventure avec ou sans le PSVR. Déjà sorti il y a 2 ans sur PC, le jeu fraichement disponible sur Playstation 4 reste correcte techniquement même si certains éléments sont techniquement dépassés. Il y a du bon comme du mauvais dans le jeu. Des textures pas très détaillées en sont un exemple.
Le jeu retranscrit bien la peur avec des couloirs sombres qu'on éclaire avec sa lampe torche. La bande son n'est pas en reste et propose des musiques angoissantes et des bruitages d'outre tombe. Mention spéciale à notre étudiante poltergeist qui surgit des tâches de sang, et joue continuellement avec son cutter. Si elle vous attrape, elle vous lacère de coups de cutter et le Game Over survient.
Merci aux placards et diverses recoins qui permettent de l'éviter. Imaginer cette situation au casque VR !
On reproche tout de même quelques imperfections dans le gameplay comme certains passages d’infiltration et de cache cache où on pense être bien camouflé mais l'esprit nous voit.
Le jeu au PSVR ne dispose pas d'options permettant de limiter le Motion Sickness comme les déplacements par téléportation ou les oeillères de Blood & Truth. De ce fait, lors des déplacements rapides avec L2 où l'on court pour fuir, certains joueurs pourront être gênés par ce phénomène bien prononcé.

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