Note du test 9/10En conclusion :

Blood & Truth est l'un des meilleurs jeux de la ludothèque du PS VR. Action, exploration, énigme, humour, références aux films d'action, tout y est pour nous ravir tout au long de l'aventure. Chapeau au studio pour son travail et au traitement du Motion Sickness malgré l'action.

Les plus

Action
Humour
Variété des actions
Scènes spectaculaires
Réalisation bluffante
VF
Motion Sickness absent
Jeu aux Move

Les moins

Reconnaissance des mouvements
Rejouabilité limitée
Moins immersif à la Dualshock 4

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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Blood & Truth
    Editeur : Sony
    Développeur : Sony London
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 29 Mai 2019
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 39,99 €
    Support


    version éditeur

    Test Blood & Truth

    Publié le Lundi 17 Juin 2019 à 21:36 par Pilou
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    jeu réalité virtuelle
    Support : Support : Deux Move / Dualshock 4
    Motion Sickness : Absent
    Durée : 6-7h

    Le Playstation VR est gâté en ce moment. Golf, horreur, action, aventure, … autant d'expériences plus ou moins réussies, tout comme leur durée, leur rejouabilité, le Motion Sickness associé, … Est-ce que Blood & Truth est un hit en puissance, vaut-il le détour ? Ou à l'opposé est-il passable ? On vous donne notre avis.

     

    Un jeu d'action mais pas que...


    Le studio Sony London nous avait donné un aperçu de ce que serait Blood & Truth avec The London Heist, un goût de trop peu (15 minutes de jeu) et disponible dans la compilation VR Worlds sortie il y a presque trois ans, en même temps que celle du Playstation VR.

    Pour situer Blood & Truth, on peut le comparer à un Time Crisis des temps modernes, outre les moments de tirs statiques où l'on peut se mettre à couvert derrière divers obstacles et choisir de nouvelles positions prédéfinies en regardant dans la direction avec le casque et en validant avec la touche Move. Le jeu offre de l'exploration, des phases de Rail Shooter et d'autres phases plus posées, agrémentant l’aventure et augmentant l’immersion du joueur. Les situations sont variées et excellentes.
    On avance toujours, le retour arrière est impossible. Comme plusieurs chemins sont proposés, mieux vaut récupérer les choses importantes.

    Même si le scénario reste classique, on prend plaisir à le suivre. On incarne Ryan Marks, un membre des forces spéciales, un super soldat. L’histoire débute par un interrogatoire et on revit divers flashbacks. On apprend rapidement que son père est mort d’une crise cardiaque et qu’il dirigeait un syndicat du crime à Londres. Sa femme a repris l’affaire épaulée par la soeur et le frère de Ryan. Une bien belle famille ! Bien évidemment tout ne tourne pas comme prévu, des frères concurrents tentent de grignoter l’empire des Marks. Et Ryan est bien évidemment là pour remettre les choses à leur place. Classique donc mais solide.

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    Voici Carson, un agent de la CIA qui tente de convaincre Ryan

    Un jeu taillé pour les Move


    Blood & Truth propose deux façons de jouer : à la Dualshock 4 ou avec deux Move. On oublie l’AIM Controller qui n’est pas compatible avec le jeu. La Dualshock 4 est également beaucoup moins immersive que l’action aux deux Move, la raison, chaque Move est le reflet de chaque main. Il est indispensable de calibrer le jeu dans le menu des options. Étrangement, le jeu perd de temps en temps le calibrage. Jouer sans obstacle et dans une salle plus sombre est une recommandation pour limiter ce phénomène.

    Sony London a bien pensé les choses. Il est possible de tenir deux armes à la fois. Armes de poing, fusils mitrailleurs, armes d’assaut, lance-grenades, fusil à pompe, fusil de précision, … L’arsenal est réussi. Les armes de poing se rangent dans des holsters sur chaque hanche, deux armes plus imposantes peuvent être rangées dans le dos. Les munitions se ramassent dans les niveaux et sont situées sur la poche pectorale. Chaque arme possède sa façon de recharger, chargeur à insérer dans un pistolet, cartouche à mettre dans le fusil à canon scié, … Les sensations sont excellentes et la précision est au poils à l’exception des armes à lunettes. Il faut être bien placé devant la caméra pour que la précision soit optimale.
    Action, exploration, course poursuite, le Motion Sickness est totalement absent. Un mode Confort est proposé réduisant les effets gênants et ajoutant les oeillères lorsque Ryan se déplace.
    Pour revenir au gameplay, en appuyant sur les deux touches Move, on déclenche le mode précision, ralentissant le temps et faisant apparaître les points faibles des ennemis. Un mode nécessaire lorsque l’on fait face aux tanks armés jusqu’aux dents et lourdement blindés.
    En plus des scènes d’action, Ryan se déplace séquentiellement à des points prédéfinies en regardant avec le casque et en validant avec la touche Move de l’un des deux contrôleurs. Des phases plus “agent secret” ajoutent du piment au jeu. Ryan dispose d’une trousse à la Mac Gyver disposant de clés pour le crochetage, d’un tournevis et de divers dispositifs pour pirater n’importe quel boitier. C’est très didactique.
    Six ou sept heures, c’est le temps nécessaire pour suivre le scénario de Blood & Truth. Des collectibles sont disséminés dans les niveaux, avec des objets faisant référence aux jeux VR Worlds. Des cibles sont également cachés dans les différentes destinations du jeu. Ces collectibles sont convertis en points. Ces points permettent d’acheter de nouveaux éléments sur ces armes dans la planque : silencieux, mire, visée laser, …

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    Un arsenal réussi

    Un jeu bourré de qualités


    Graphiquement, le jeu est bluffant pour un jeu VR, c’est détaillé, varié, immense et les scènes hollywoodiennes sont réussies. Un exemple, Ryan court, tire sur tout ce qui bouge lorsqu’une grue transperce littéralement l’étage où il se trouve, balayant tout sur son passage. Le jeu regorge de scènes spectaculaires de ce genre.
    La modélisation en Motion Capture des personnages est également un gage de qualité. Surtout lorsque l’on côtoie par exemple Colin Salmon (Demain ne meurt jamais, 24 heures chrono,).
    La VF est également excellente et l’humour est assez présent. Même chose pour la musique, rien que celle de l'accueil nous plonge dans l’ambiance d’un James Bond.
    Le studio a poussé l'interaction mêlant le gameplay à la bande son. Le “BadassOmètre” mesure la “Badassitude”, le degré de skill du joueur. En étant virtuose de la gâchette, le niveau augmentera, modifiant la musique, ajoutant des rythmes plus nerveux alors que raté les ennemis, la changera également et rendant cette dernière plus stressante.
    Faire tournoyer son pistolet autour du doigt ou lancer un chargeur en l’air tout en zigouillant un maximum d’ennemis, c’est jubilatoire à souhait.

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    On voit le travail de la Motion Capture

     

     




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