Quand on pense à Crysis, on pense avant tout à sa réputation de bête de guerre capable de faire flancher la plus grosse machine conçue par un "pciste fou".
Quand le premier volet est sorti, j'ai été pris de cauchemars horribles dans lesquels la Matrice avait réussi à nous conquérir grâce à ça. Effectivement, nous avions tous vendu nos âmes aux machines afin de jouer à l'un des plus beaux jeux de tout les temps. Après des années de thérapie, ne vous inquiétez pas, je vais mieux.

Nous sommes aujourd'hui en 2013, et le bébé de Crytek s'apprête à débouler sur nos consoles pour un troisième volet qui s'annonce des plus réjouissants.
Nous avons pu jouer aux quatre premiers niveaux du jeu, grâce à EA qui nous a permis de venir le tester lors d'une journée au cours de laquelle nous avons pu essayer d'autres titres prévus ce premier semestre 2013 (Fuse, Army of Two et bien sûr Dead Space 3 disponible aujourd'hui), nous en parlerons prochainement.

Nous commençons cette démonstration par un tutoriel classique durant lequel, naturellement on nous apprend à manier Prophet. Rien de bien nouveau de ce côté là, en même temps, le genre Fps n'a jamais laissé trop le choix. Par contre, on se rend compte très vite de la fluidité de déplacement du personnage.
Mais passons à la suite des réjouissances. On se retrouve 23 ans après les derniers événements survenus à New York lors du précédent épisode. Prophet avait mentionné que le travail était loin d'être fini... Et on le retrouve emprisonné par le C.E.L.L. .
Mais c'est sans compter sur l'intervention d'un vieil ami. On ne vous en dit pas plus (suspens).
Toujours est-il qu'on apprend vite qu'il va falloir retourner à New York qui a été placé sous dôme par le C.E.L.L. Et sous sa surveillance très étroite.
Voilà en gros pour l'histoire qu'on ne peut spoiler plus.

Après trois heures et demie de jeu, et bien, le constat que l'on peut faire, c'est que Crysis 3 s'annonce passionnant. Bien plus encore que le précédent volet (qui était déjà très bon).
Les premiers niveaux nous ont permis de passer par différentes phases de jeu. Du complexe militaire battu par la pluie, à la jungle urbaine luxuriante, en s'infiltrant ou bien en y allant comme un bourrin.
La découverte de New York sous cloche est superbe. Graphiquement, tout semble réel. Les grandes herbes qui ont envahi les rues, les immeubles rongés par la végétation, la lumière filtrant à travers le dôme, tout est beau. Et on a envie plus d'une fois d'admirer tout ça. De prendre le temps de regarder vers le haut, de se laisser engloutir par ce mélange réussi de végétal et de béton.
D'ailleurs, Crysis 3 est plus lisible que le 2 alors que justement, il y en a encore plus à l'écran. Et tout fonctionne à merveille. Pas un ralentissement, pas de chargement entre les phases de jeu et les cinématiques de toute beauté qui permettent encore une fois à Crytek de démontrer son savoir faire.
Que ce soit l'armure de Prophet ou les autres personnages rencontrés, sont d'une finesse qui nous ferait presque oublier que l'on joue à un jeu vidéo.

Côté armement, les nouveautés vont permettre d'adapter vraiment les armes à chaque situation et surtout au style de jeu du joueur. Presque tout peut-être modifié. Le canon plus précis ou silencieux, les lunettes de visées ou des pointeurs lasers, la cadence de tir de l'arme, ou encore le type de cartouche. Et surtout, l'arrivée de cet arc, obtenu dès le début du jeu et qu'il va falloir manier avec dextérité et sagesse car les munitions sont très limitées. Une certaine précarité dans cet arsenal qui se comprend presque quand on pense au fait que l'on va être enfermé sous le dôme, sans aide extérieur (ou presque). Et puis, l'arc renforce l'idée d'infiltration. Silencieux, précis et dévastateur, avec une portée longue et des munitions variées. Prophet part à la chasse au Cephs, et ça promet...

Bref, on en dit pas trop car la sortie approche et on veut surtout vous laisser la surprise. De tout cela, on retient quand même que du positif. Des décors stupéfiants et variés, des armes adaptables, l'arc mortel et une ambiance excellente (le passage dans les hautes herbes avec des stalkers aux fesses... scène qui bizarrement fait penser à l'attaque des vélociraptors dans le Monde Perdu de Spielberg). Et on attend aussi avec impatience le mutlijoueur et son fameux mode « hunter ».

Raaagh, dire qu'il faut encore patienter deux semaines !!!

Merci à EA pour son invitation.