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    Lonewolf


  • ps4

    Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk
    Editeur : Koch Media
    Développeur : NIS America
    Genre : RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 21 Septembre 2018
    Trophées : Oui
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    test de Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk

    Version Éditeur

    Test Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk

    Publié le Mercredi 19 Septembre 2018 à 22:43 par Lonewolf

    Nippon Ichi nous gratifie à nouveau d'un RPG bien old school à la première personne et à l'exploration faite de grilles où l'on avance case par case. Comble du bonheur, Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk nous gratifie cette fois d'une traduction française, ce qui est à souligner chez l'éditeur !

     

    La sorcière et le labyrinthe

     

    La sorcière Dronya arrive dans la ville de Refrain avec un seul but : explorer le labyrinthe se cachant sous le Puits de Khazala, à la demande du bourgmestre local comme en suivant sa propre ambition. Le labyrinthe est toutefois inaccessible à tout être humain, envahi de miasme jaune toxique. Dronya va donc y envoyer un livre magique, le Tractatusde Monstrum, que l'on dit avoir été écrit par le seul être humain à avoir exploré le labyrinthe.... ET en être revenu ! Celui-ci est toutefois désormais doté d'une âme, la vôtre, et doit faire appel aux services des pantins de Dronya pour devenir sa troupe d'exploration. Percerez-vous les mystères du labyrinthe ? Parviendrez-vous à en savoir plus sur vous ? Seule l'exploration vous donnera les réponses...

    Concrèteùent, vous l'aurez compris, Labyrinth of Refrain est un bon vieux Donjon-RPG où vous allez visiter des étages par dizaines en espérant atteindre le fin fond de la construction. On retrouve le style manga/anime classique dans ce genre de production, ainsi que le principe d'avancer case par case en vue subjective et de dévoiler la carte à chaque pas. On est donc en terrain connu côté technique, d'autant que ça n'est pas visuellement exceptionnel, surtout dans les strates du labyrinthe. Toutefois, on a ici au moins une vraie variation de styles, le labyrinthe étant composé de multiples ambiances et royaumes. Geôles, royaume gnome, royaume d'hommes-oiseaux, repaires de trolls, et bien d'autres choses vous attendent, et c'est suffisant pour apporter un peu d'air frais au genre et à ses donjons assez habituellement ternes et sans grande variation.

    test de Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk
    Un spectacle de marionnettes, la couverture idéale


    Du tour par tour et des pactes à signer


    Dans l'idée, donc, on a un classique RPG au tour par tour. Toutefois, ici, on introduit le concept des Pactes et des escouades. En très gros, un Pacte correspond à une (ou plusieurs selon les cas) compétence (ici appelée Donum) directement allouée au(x) personnage(s) disposé(s) à l'intérieur. Au départ, vous n'avez que des Pactes "simples" : une seule compétence, un seul personnage par Pacte. Mais, à mesure que vous avancerez, vous en débloquerez d'autres permettant plus de compétences et plus de membres dans l'escouade, vous permettant de placer plus de cinq personnages dans le groupe actif. Notez que les Pactes gagnent aussi en niveau, ce qui vous permet de dépenser moins de points pour utiliser les compétences associées, mais aussi de dépenser moins de points de renforcement quand vous déployez les unités concernées, chaque Pacte ayant un coût bien défini.

    Les points de renforcement, donc. Tractie (le petit surnom du Tractatus) dispose de 100 points, et ceux-ci ont diverses utilisations. La première est donc de pouvoir déployer les troupes et leurs pactes. Et, encore une fois, à mesure que vous avancez, vous débloquerez d'autres utilisations (casser les murs, renforcer les combattants...) à travers les pétitions adressées à Dronya.
    Il s'agit de sorts qu'elle peut utiliser pour améliorer vos compétences dans le labyrinthe. En échange, elle vous demandera une somme plus ou moins importante de Mana, dont le labyrinthe regorge. Pour en récupérer, simple : éliminez vos ennemis et récupérez-en directement à certains points ou dans les murs. Mais attention, si vous portez plus de Mana que la densité de l'étage, il pourrait bien vous arriver des problèmes...

    test de Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk
    Une carriole sur la lande, le début de l'aventure...

     

     

    Le plus simple reste de ramener le Mana à la base à chaque occasion. Mais attention : si vous sortez autrement que par la corde initiale ou l'une des antichambres, la pénalité sera à la hauteur...
    Le plus gros du jeu sera donc de l'exploration, d'autant plus que vous trouverez parfois ds coffres à ouvrir avec une clé bien spécifique, qui sera évidemment bien ailleurs que là où vous vous trouvez. C'est peut-être cette multiplication d'allers et retours qui rend le jeu un peu lourd et coupe son rythme, surtout si on rajoute les requêtes des villageois, qui consistent à aller chercher des objets précis dans le labyrinthe (un moyen simple de les préparer étant de ne rien revendre). Mais ce qui sera le plus délicat sera la création de nouvelles unités de combat...

    test de Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk
    Dronya face aux doutes du bourgmestre local...


    Un pantin peut-il être humain ?

    Pour créer un nouveau personnage, il vous faudra deux choses : un pantin de bois et une fiole d'âme. C'est assez délicat à récupérer, surtout au début, moins par la suite (les pantins s'achètent, et vous pourrez désassembler les objets contenant des âmes). Il vous faudra ensuite définir (sommairement) sexe, apparence, voix, caractère, nom, classe... Avant de l'intégrer à un Pacte. Notez que les coups critiques gores font perdre des membres et que vos pantins verront leurs stats dminuer (sauf si la tête part, là, il est totalement hors de combat...), il ne vous restera plus qu'à aller les rafistoler à l'atelier de la base.

    Bien sûr, comme tout Donjon-RPG, Labyrinth of Refrain est très vite répétitif (entrer dans le donjon, explorer, avancer dans les événements, retourner à la base pour faire avancer l'histoire et déposer le Mana, recommencer encore et encore juqu'à la fin...), mais il ne manque pas de rythme et de dynamisme et ne cesse de surprendre le joueur avec la multiplication des environnements présents dans le labyrinthe. On regrettera peut-être que les âmes soient si rares, que le scénario et les personnages soient aussi nébuleux, et que les allers-retours pour certains coffres soient un peu lourds et nombreux, mais à part ça, le jeu s'en tire avec les honneurs et Nippon Ichi démontre une nouvelle fois qu'ils savent trouver des perles d'originalité qui, à défaut d'être des hits côté ventes, savent plaire au public concerné. C'est déjà bien, d'autant que Labyrinth of Refrain s'offre le rare luxe, pour cet éditeur, de bénéficier d'une traduction française (et de bonne facture, en plus).

    Si on aime les Donjon-RPG, Labyrinth of Refrain est une petite curiosité qui vaut le coup d'œil et nous entraîne dans les profondeurs sans qu'on soit vraiment réticents. maissez-vous donc tenter.

     

    Note du test 8/10En conclusion :

    Labyrinth of Coven se présente comme un RPG classique, mais dévoile très vite une certaine profondeur et, surtout, bon nombre de mystères. Pour qui prendra la peine d'explorer en détail les profondeurs de ce labyrinthe, il y aura bien des choses à faire et bien des heures de jeu en perspective.

    Les plus

    Un Donjon-RPG peu classique et assez original
    Un donjon avec bien des variations et des étages à explorer
    Un gameplay tour par tour classique et efficace
    Une traduction française de bonne facture

    Les moins

    Forcément répétitif
    Difficile de trouver des âmes pour créer des personnages
    Bon nombre d'allers-retours avec certaines clés
    Le système de pactes peut être un peu délicat


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