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  • ps4

    Jurassic World Evolution
    Editeur et Developpeur : Frontier Developments
    Genre : Gestion
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 12 Juin 2018
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 59,99€
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    test de Jurassic World Evolution

    Version Éditeur

    Test Jurassic World Evolution

    Publié le Samedi 29 Décembre 2018 à 10:01 par ReleaseForBurial

    Dans l’Histoire de la science fiction et du cinéma, rares sont les licences aussi puissantes et qui perdurent depuis si longtemps (mais oui, je n’oublie pas Star Wars, pas d'inquiétude) et surtout qui ont encore une place si forte dans le coeur des aficionados.
    Depuis 1990 et la sortie du premier roman de Michael Crichton puis 1993 et la sortie de son adaptation par Steven Spielberg, la licence n’a cessé d’exister malgré des hauts et des bas. Après 4 autres films que l’on jugera bons ou mauvais suivant les goûts de chacun et une multitude de jeux sur diverses plateformes, Frontier Developments nous a concocté un park builder qui est arrivé cet été sur PlayStation 4.

     

    Simulation Theory

    Frontier Developments n’est pas un des studios les plus connus sur les consoles de Sony, Thrillville datant de la PS2 et Elite Dangerous n’ayant pas forcément marqué les esprits. Mais on peut leur faire confiance en la matière, car au fil des années, se sont enchaînées des sorties telles Zoo Tycoon, Rollercoaster Tycoon et Planet Coaster entre autres. Certes sur d’autres plateformes mais de très bons titres en matière de simulation de parc d’attractions. Et ça tombe bien car c’est pile ce qui compose Jurassic World Evolution.
    A savoir que ce n’est pas la première simulation de la licence, Jurassic Park Operation Genesis ayant vu le jour, il y a plus de 13 ans. Sur PC uniquement, le jeu avait eu d’excellents retours et on retrouvera d’ailleurs des aspects identiques dans Jurassic World Evolution.
    Ce dernier basé sur les derniers films Jurassic World n’oublie pas néanmoins de faire des rappels réguliers au tout premier film et ses deux suites “directes”.
     

    test de Jurassic World Evolution
    Bienvenue dans Jurassic World


    On les appelle “Les Cinq Mortes”

    A la base, et avant les mises à jour de ces derniers mois, le jeu a proposé un mode Campagne qui nous met aux commandes de non pas un seul parc, mais de cinq. En effet, et les fans de la série le savent bien, le monde de Jurassic s’est étalé sur tout le groupe d’îles au large du Pacifique qui forment Las Cinco Muertes (les cinq mortes).
    Les cinq îles sont Isla Matanceros, Isla Muerta, Isla Sorna, Isla Tacano et enfin Isla Pena. En “bonus”, Isla Nublar sera une île à part et ne comptera pas réellement dans la campagne.
    La première île et la seule possible à prendre en main est bien Isla Matanceros.
    Cette île possède déjà quelques installations très importantes et des infrastructures permettant de créer et recevoir des dinosaures. Celle-ci est un tutoriel qui permet au joueur de prendre en main les différents aspects du jeu dans leur grande généralité. Jurassic World Evolution se montre facile d’accès, avec une prise en main prévue pour faire grandir et gérer au mieux son parc. La courbe de progression est bonne, le jeu se montrant assez accessible pour faire venir des joueurs néophytes en la matière comme des plus experts.

    test de Jurassic World Evolution
    L'ambiance au top


    Un parc pour tout le monde, pas que pour une certaine élite

    Telle était la vision de John Hammond, et telle est la vision donc de Jurassic World Evolution. Le jeu est accessible à tous. Le jeu se veut palliatif, ne poussant pas le joueur directement dans une frénésie qui peut faire défaut à de nombreux jeux du genre. Ici, on prend son temps et on laisse le temps au joueur de comprendre les aspects et enjeux de la gestion du parc.
    Un système de mission permet au joueur d’être guidé sur divers tableaux; Scientifique, Divertissement et Sécurité. Ces trois domaines vont vous donner des missions qu’il sera possible de refuser mais qui bien souvent vous aideront à débloquer des bonus variés. Nouvelles espèces, des équipes supplémentaires, des bâtiments pour la recherche ou bien les touristes etc…
    Il faudra savoir doser néanmoins vos engagements envers ces trois branches pour ne pas froisser l’une ou l’autre qui finirait par littéralement saboter votre travail. Une fois votre parc mis à flots et qu’il tiendra le cap, sa note augmentera sur cinq étoiles. Une fois les trois premières atteintes, vous pourrez seulement accéder à l’île suivante et ainsi de suite. A partir de la deuxième île, les choses se corsent mais encore une fois, novices comme experts trouveront leur bonheur.


    test de Jurassic World Evolution
    Salut beauté

    Un dino fort !!

    Le point fort du jeu est donc de s’adapter au mieux au joueur qui le manie. Il ne faut pas non plus pour autant négliger ses énormes capacités et surtout il va falloir savoir s’organiser.
    La santé financières des parcs passera également par la santé de ses animaux et des organes nécessaires pour faire évoluer chaque département et trouver le bon compromis pour évoluer le plus rapidement. Chaque île a ses particularités liées aux terrains, climats etc…
    Les terrains sont variés et il faudra bien exploiter chaque espace disponible sur l’île. C’est peut-être là un des points du jeu. Les infrastructures nécessaires pour créer les dinosaures, les bâtiments principaux prennent une place fastidieuse sur les maps et on est souvent contraint de les placer en perdant un précieux espace pour des raisons typographiques que l’outil de paysage n’aide pas forcément à résoudre aisément. En dehors des contraintes précitées, il faut prévoir à chaque fois des centrales pour alimenter les bâtiments, clôtures, restaurants et tout ce qui est nécessaire au fonctionnement du parc. Centre des opérations, d'expéditions, de recherches, gardes, et d’autres seront obligatoires pour permettre au joueur de développer le parc.
    Car créer la vie n’est pas mince affaire. Il faut d’abord récolter de l’A.D.N. dans des centres qui gèrent les fossiles que l’on récupère au préalable lors d’expéditions sur les sites de fouilles à travers le monde. Comme tout se fait en temps réel, sans possibilité d’avancer le temps, on lance des recherches pour des améliorations des bâtiments, des attractions. 50% du génomes du dinosaures est nécessaire pour le “produire” et les expéditions ont pour but justement de fournir plus de fossiles qui afin de les analyser et récolter plus d’infos sur le génome d’une espèce et ainsi augmenter sa viabilité. Cela peut paraître assez lourd mais au final, ces diverses actions se font très naturellement et tombent sous le sens.
    Une fois ces paramètres maîtrisés, on passe enfin à l'éclosion de la vie dans le parc, qui sera transférée dans des enclos. Et quelle joie que de voir sortir du centre où il a été incubé, le premier dinosaure que l’on a créé. Grisant ! Une fois les dinos dans leurs enclos, la gestion de leur alimentation, la surveillance de leur santé, leur bien-être, tout cela se transforme également en tâches qu’il faudra assurer. Car les dinosaures ont des exigences, tant d’espaces que d’environnements, de variété de population, de contact et d’autres sortes qu’il faut absolument à tout moment veiller sur eux sous peine de les voir mourir rapidement ou attaquer des congénères ou bien les installations. Il peuvent ressentir du stress ou du mal être et devenir ingérable. Gardes et unités de confinement sont sollicités régulièrement et il appartiendra au joueur de les passer en automatique ou de prendre les commandes de la jeep des gardes ou l’hélicoptère de l’unité de confinement pour intervenir lors de catastrophes. Bien-sûr toutes ces choses ont un coût et l’argent, même si la difficulté du jeu reste relativement correcte, ne coule pas à flots dès le départ…
     

    test de Jurassic World Evolution
    La construction au coeur du jeu

    J’ai dépensé sans compter

    L’argent est le nerf de la guerre et encore plus dan un jeu de gestion. A la différence de John Hammond, il n’est pas possible de dépenser sans compter.
    Payer les factures, entretenir le parc, assurer les pertes en cas de loupé dans les incubateurs ou bien faire face à des poursuites après un accident avec pertes humaines, tout cela coûte cher. Augmenter le prix des menus dans les restaurants, installer des hôtels de luxe ou agrandir les zones de shopping, bien que le confort des visiteurs s’en trouve grandement amélioré, tout cela ne suffit pas. Il faut surtout en donner au visiteur pour son argent ! Et pour cela, il faut lui en mettre plein la vue. Grande variété d’espèces, dinosaures au top de leur forme, des lieux panoramiques donnant sur les lieux où ils se nourrissent, ou bien attractions comme des balades en gyrosphères… Avoir des dinosaures ne suffit donc pas. Il faut qu’il soit attrayants.
    Effectivement, un prédateur à l’instinct sanguinaire rapporte plus et est plus populaire s’il se met à attaquer et dévorer d’autres dinosaures.
    Les bêtes qui peuplent le parc obtiennent des notes qu’il sera possible de modifier par divers recours. Le principal étant la modification du génomes. Des modificateurs sont obtenus en lançant des recherches dans le centre concerné ou bien complétant des missions qui débloquent la récompense.
    Plus agressif, plus docile, capable d’accepter des conditions de captivités plus strictes, couleur de peau, dureté des dents, et j’en passe. Le dinosaure est ainsi remanié afin de répondre à des exigences précises. Mais attention, altérer le génome augmente le risque de perdre des dinosaures lors de leur incubation, les modifications influent sur la viabilité de l’embryon. Le jeu offrant de nombreuses possibilités, le joueur pourra trouver d’autres moyens de rendre le parc rentable et attractif. Ne serait-ce rien qu’en jouant sur la variété des espèces.
    La variété de dinosaures est considérable d’ailleurs et de nombreuses espèces représentées. Les plus connues bien sûrs et les plus représentatives de la licence se débloquent forcément une fois la progression dans les parcs bien avancée. Néanmoins, beaucoup d’espèces présentes ne sont pas sans intérêts et émerveillent. Les quelques mises à jours gratuites ont permis d’agrandir le bestiaire.

    test de Jurassic World Evolution
    Un bestiaire assez large

    Partage des fonds

    Cinq parcs à gérer n’est pas mince affaire et pour palier au manque de fonds, le jeu permet de voyager entre les îles mais surtout de se servir des plus fortes pour aider les plus faibles. outre leurs différences liées aux conditions météorologiques, les parcs fonctionnent tous de la même manière.
    On va alors pouvoir lancer des expéditions ou des recherches depuis une île financièrement solide pour ensuite en récolter les fruits sur une autre plus faible. Les bâtiments étant identiques et leur présence étant nécessaire dans chaque parc, on retrouvera les résultats d’une expédition dans chaque centre de fossiles disposé sur l’ensemble des îles. Plutôt malin et bien pensé. On regrette juste que la vente des dinosaures ne puissent pas bénéficier à une autre île ou bien de ne pouvoir les transférer d’une île à une autre.

    test de Jurassic World Evolution
    Joli sourire

    Avoir le contrôle du parc

    Gérer les finances des parcs est une chose mais contrôler ce qui s’y passe, c’est une autre paire de manche. Les parcs sont en premier lieu à la merci des éléments.
    Pluie, tempêtes tropicales et autres événements météorologiques mettent à rude épreuve les installations qu’il faut réparer au plus vite et les visiteurs qu’il faudra protéger. Les dinosaures peuvent également mettre à mal les installations du parc. Garder un oeil sur tout ça s’avère plutôt simple. Des alertes surviennent à l’écran et un système d’icônes permet de connaître la nature de celles-ci. Que faire ? Gardes et membres de l’unité de confinements permettent de gérer les crises.
    Soigner un dino malade, réparer une clôture ou encore endormir un dino en cavale dans le parc ? Et bien il suffit de lancer tout ce monde à la poursuite du dino ou dans l’enclos. Il sera possible d’assigner ses missions aux unités qui effectueront les tâches d’elles-même ou bien de prendre le contrôle de l’unité manuellement. Et vous savez quoi ? C’est le kiff ! Quel plaisir de piloter la jeep ou l’hélicoptère, de s’approcher des dinosaures au plus près,de se faire un petit safari au milieu des T-Rex, ou bien de survoler un Tricératops et de prendre le contrôle du tireur pour l’endormir tout en le poursuivant dans les airs. Le pilotage des engins se montre très simple et ils répondent correctement. Un vrai régal. Ces phases au sol ou aériennes permettent par ailleurs d’apprécier la beauté du jeu !

    test de Jurassic World Evolution
    C'est qui le patron ?

    Des étoiles pour les parcs…

    Et surtout dans les yeux ! Jurassic World Evolution est beau ! Même très beau pour le genre.
    Les décors des îles avec leur identité propre, et malgré quelques effets de tearing, et quelques affichages tardifs de surfaces, c’est beau !
    La mise à jour qui a introduit la gestion du cycle jour/nuit permet de s’en rendre compte lors des changements, c’est magique (en plus de modifier le comportement des dinos). Les bâtiments sont aussi très bien modelés, détaillés et reconnaissables rapidement. Mais c’est surtout le travail des dinosaures qui en jette le plus. On a des frissons tellement ils sont bien modelés, détaillés, étonnement vivants à l’écran. Les animations sont au top, il suffit de voir le comportement saisissant des dinosaures lorsqu’ils s’affrontent, ou bien même lorsqu’ils courent ou chassent. Chaque espèce est sublime. Les jeux de lumière et ombre, les couleurs, les textures, tout est travaillé et cela étonne même pour ce genre de jeu.
    Autre morceau de plaisir dans Jurassic World Evolution, c’est la bande son. Commençons par les bruitages de très bonne qualité, collant avec le jeu et l’ambiance du parc. Annonces, bruits des installations, des véhicules, et surtout des dinosaures, tout est très bien retranscrit et surtout limpide. A cela s’ajoute la musique et là c’est le pied aussi. Les principaux thèmes de Jurassic Park et Jurassic World sont utilisés et rien que ça, ça fait un job de dingue. Les autres thèmes musicaux collent au jeu et plongent le joueur encore plus dans l’ambiance. Petite mention spéciale pour la radio dans la voiture des gardes qui diffusent de la musique sud américaine (qui rappelle notamment la rencontre entre Dodgson et Nedry). Et puis pour parfaire ce tableau déjà bien aguicheur, il est à noter que de nombreux acteurs de la licence prêtent leur voix à leur propre personnage dans le jeu, en V.O. comme en français ! Ah Jeff Goldblum…

    Note du test 9/10En conclusion :

    Il y a beaucoup à dire sur ce Jurassic World Evolution qui se pose désormais comme le meilleur jeu de la licence. Respect des personnages, de l’ambiance, des codes de la série et magnifique travail sur l’enrobage visuel et auditif, c’est déjà pas mal. A cela s’ajoute un jeu accessible à tous les niveaux de joueurs, une prise en main facile et efficace, des possibilités nombreuses pour créer des parcs magnifiques et rentables, bref, Frontier a fait un boulot de dingue. Les espèces de dinosaures sont nombreuses et variées, même si aucun dinosaure marin ou volatil n’est présent, et cela même si la demande est forte depuis la sortie principale du jeu et ses mises à jour. On reste conquis quand même et il serait bête de passer à côté de l’expérience proposée par le jeu. Moi, je me suis transformé en John Hammond !!!

    Les plus

    Un jeu beau et immersif
    Des missions à gogo
    Accessible aux novices comme aux experts
    Le nombre d’espèces de dinos dispos
    La bande son impeccable avec des thèmes d’origine
    Les voix des acteurs de la saga
    Piloter les véhicules

    Les moins

    Quelques problèmes d’affichages
    Gestion de l’espace et la pose des bâtiments
    Pas de dinos aériens ou aquatiques


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