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    Loulouze


  • ps3

    Pro Evolution Soccer 2014
    Editeur et Developpeur : Konami
    Genre : Sport
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 19 Septembre 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 4 Trophée Argent 13 Trophée Bronze 15 | Trophée Secret 0
    33 trophées au total

    Support

    Non Communiqué

    Test Pro Evolution Soccer 2014

    Publié le Vendredi 27 Septembre 2013 à 11:19 par Loulouze
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    Que vous soyez du genre à vous isoler dans un coin pour vous concentrer, ou à vous encourager les uns les autres dans les vestiaires ou encore foncer tête baissée sur la pelouse du stade en étant survolté, Pro Evolution Soccer 2014 vous met une nouvelle fois à l'épreuve dans ce nouvel opus flambant neuf.

    Et comme chaque année, la bataille pour le titre du meilleur jeu de simulation de football est lancée et c’est PES qui ouvre les hostilités. Malgré une seconde place répétée lors des années précédentes (toujours derrière FIFA), PES2014 déboule avec un moteur graphique plein d’ambitions et de promesses : le Fox Engine. PES2014 va-t-il du coup enfin se rapprocher du titre de champion avec cette nouvelle arme ? Découvrez l’avis de l’équipe PSMag !

    PES2014 joue la carte offensive en demi-teinte

    Bien que distancé depuis pas mal de temps maintenant par son seul et unique concurrent, PES rattrape doucement son retard au fur et à mesure des saisons avec des améliorations différentes à chaque opus. Si Konami a apparemment comprit que la meilleure défense, c’est l’attaque, il nous le montre avec son nouveau moteur : le Fox Engine, qui n’est autre que le même qui sera utilisé pour Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, c’est pour dire. En revanche, il semblerait que Konami en garde encore un peu sous la chaussette en faisant le choix de ne pas publier PES2014 sur la prochaine PlayStation next-gen… Peut-être préfère-t-il faire un coup de poker pour la saison prochaine ??? En attendant, décortiquons la saison 2013-2014 qui semble présenter des bons et des mauvais côtés !

    PES retrouve enfin l’esprit simulation

    Certains y verront un défaut, et d’autres un avantage : Konami sort cette saison un PES2014 dont la construction des actions est lente… très lente… trop lente… mais pour laquelle vous devrez aiguiser votre sens tactique pour percer les lignes défensives adverses. Certes, des actions spectaculaires sont toujours présentes lorsqu’un grand nom du football décide d’enchainer un double contact suivi d’un grand pont avant de faire une frappe croisée en pleine lucarne, mais elles se font rares. Par contre, lorsqu'elles se produisent, il va sans dire que le système ultra-perfectionné des ralentis est le bienvenu.

     
    Entre défauts et qualités, mon cœur vacille !
     

    Malgré un Fox Engine qui tient ses promesses, Konami n’a pas su garantir un modèle du genre à travers PES2014. Certains défauts dont nous nous serions passés volontiers montrent le bout de leur nez.

     
    Le  gardien ! Que ce soit Petr Cech, Iker Casillas ou même Victor Valdes, ils ont tous par moment de gros défauts inhabituels de placement, ce qui laisse une facilité déplaisante à marquer.
     

    La ligne défensive qui, en plus de ne pas se placer correctement, se gênent régulièrement dans leurs interventions et courent tous par moment dans la même direction : celle du ballon. Un vrai match de pupille où on a l’impression de voir son gamin de 7 ans jouer pour la première fois à un sport collectif.

    Cependant, la gestion manuelle des joueurs permet de replacer son gardien soi-même ou sa défense joueur par joueur mais elle reste lourde et compliquée à gérer.

    L’arbitrage : absent est peut-être assez dur comme vocabulaire mais ce n’est pas très loin de la vérité. A moins de faire un tacle assassin et de faire entrer la civière sur le terrain pour une double fracture ouverte, nous n’aurons pas à faire à l’homme en noir tellement ce dernier reste discret. Du coup, oubliez les fautes tactiques à 40m du but, ce n’est pas dans l’optique de PES2014.

    - La lenteur des joueurs : si Konami s’est concentré sur la partie tactique et précision comme indiqué un peu plus haut, c’est au détriment des déplacements des joueurs qui donnent l’impression d’avoir mangés Entrée/Plat/Dessert, voire deux desserts, dans un fastfood tellement le ballon circule lentement.

     

    Mais rassurez-vous, PES2014 ne recensent pas que des points négatifs non plus, il cache quelques atouts non négligeables :

    - Le pressing : parfaitement réalisé, il est accompagné d’un excellent timing qui peut faire perdre aux joueurs adverses ses moyens jusqu’à ce qu’ils commettent THE boulette.

    - Les contacts épaule-contre-épaule : très réalistes, ils permettent au joueur le plus opportuniste de remporter le duel sans pour autant avoir le plus costaud.

    Le 12ème homme : Bien mieux que ses prédécesseurs, PES2014 voit la gestion du public augmenter considérablement grâce au Fox Engine. Certes, les mouvements ne sont pas fluides à 100%, mais les chants du public sont adaptés et l’on peut distinguer des changements de comportement des supporters en fonction de la qualité de jeu de leur équipe.

    - Le Heart fait son apparition. Ce mode intuitif permet une gestion du moral d’un ou plusieurs joueurs en plein match pour rebooster ou déstabiliser votre équipe. Si un défenseur fait une erreur monumentale, celle-ci pourrait avoir un impact négatif sur votre équipe. En revanche, si un joueur fait un exploit individuel et inscrit un but venu d’un autre univers à 10 minutes de la fin alors que vous êtes menés 2-0, votre équipe pourra se sentir pousser des ailes pour aller décrocher le nul ou même faire un hold-up parfait.

    Un modèle du genre

    Vous l’aurez compris, la nouveauté significative de PES2014 et de Konami est le Fox Engine : impressionnant moteur de dernière génération ! Nous apercevons ses bienfaits dès l’ouverture d’un match lors de la présentation des équipes. Si vous n’êtes pas impatients de débuter la rencontre et que vous regardez attentivement la présentation des équipes, vous pourrez constater le détail affiné de certains visages (ceux des plus grandes équipes qui ont eu droit à une motion capture) ultra-réalistes ou encore des cinématiques comme celle de la Ligue des Champions par exemple.

     
    Les championnats, coupes et compétitions en tout genre
     

    La force de PES2014 réside évidemment dans la diversité des championnats proposés mais cette saison, nous fêtons l’arrivée d’un nouveau bébé. Depuis le temps que l’équipe de Boca Junior entre autres contrarie quelques équipes de haut rang, il était temps que Konami intègre la Primera Division (Championnat Argentin) au milieu des autres championnats.

    D’autre part, nous saluons la conservation des licences de la Champion’s League, de l’Europa League, de la Ligue des Champions Asiatique ou encore la Copa Libertadores par Konami.

    Au niveau équipes nationales, pas moins de 81 nations sont représentées pour disputer une Coupe du Monde organisée ou personnalisable à votre convenance.

    Dernière option intéressante de la franchise, un joueur peut être choisi et géré du début jusqu’à la fin de sa carrière en mode ‘Vers une Légende’. Ce joueur pourra même faire partie d’une équipe nationale si son talent le lui permet.

     
    OUI à Grégoire et NON à Darren

    Grégoire Margotton, l’un des ténors des commentateurs français de la Planète Football, fait de nouveau parti de PES2014 pour le plaisir de nos oreilles. Si ses commentaires sont techniquement et acoustiquement appréciables, ceux de son acolyte, Darren Tulett, le sont beaucoup moins. Quoi de plus agaçant, sans être chauvin, qu’un franglais à l’accent surjoué qui balance des commentaires comme par exemple ‘L’action se finit en eau de boudin comme vous dites en France’. Bref, ça passe pour un seul match mais à force, cela devient très très très énervant.

    Note du test 7/10En conclusion :

    ​​PES2014 est sans aucun doute la meilleure réalisation de la franchise depuis son existence. Le nouveau moteur graphique Fox Engine y est pour beaucoup mais Konami a également apporté son lot d’améliorations en terme de réalisme et de gestion d’équipe. Mais ce n’est pas un sans faute pour notre appréciable et apprécié Pro Evolution Soccer 2014. Différents points noirs tels que les problèmes de gardiens ou d’arbitrage sont à déplorer ou encore un menu peu ergonomique. Reste à voir si la prochaine version PES sur PlayStation 4 dévoilera son réel potentiel… En attendant, bons matchs et que le meilleur gagne.

    Les plus

    Le Fox Engine
    Les animations (stades, visages, foule, …)
    Les ralentis
    La quantité d'équipes nationales et internationales
    De bonnes animations
    L'esprit simulation

    Les moins

    La mollesse des joueurs
    Les commentaires inutiles de Darren Tulett
    Les menus trop approximatifs
    Les gardiens lunatiques et le corps arbitral insuffisamment présent


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